mardi 26 avril 2016

Variations autour du complexe de Donatien.


L'amour à dache quand je t'attache, et que ma cravache vient claquer tes fesses offertes à mes sévices, à mes caprices, à mes vices...à tes délices. Ton corps frissonne, friponne, tu t'abandonnes à ta patronne.





Tu redresses la tête à chaque coup de la claquette, puis ma baguette se met en quête. Je la fais glisser lentement d'un tournemain autour de tes reins, puis elle entreprend de remonter le long de ton dos, cuir contre cuir, crissements sur ta robe, frémissement de tes globes, gémissements que j'englobe ?


 Tu en voudrais encore ?
Attend, ma jolie fleur.




Je prolonge ton supplice et mon jonc reprend sa lente reptation, se perdant en arabesques et circonvolutions sur le labyrinthe que je dessine en m'attardant, mutine, badine, ma badine que je promène d'un air badin parfois jusqu'à l'orée de tes seins, encore prisonniers pour un temps de leur gangue de cuir moulant.



 Mon bâton agace tes tétons, farandole sur tes aréoles, glisse le long de tes mamelons que je flatte de ma batte...tu ronronnes, ma chatte, mais revenons à nos moutons.



Ma courbache joue avec tes attaches, mais ne crois pas qu'elle te détache, puisqu'elle caresse maintenant ta nuque et t'électrise, en te forçant à cambrer l'échine, lorsque tu sens le courant te parcourir. C'est le moment que je choisis en appliquant une légère pression sur ton cou, de la pointe de ma buffleterie, et que tu retrouves ta posture de soumise, obéissante et docile.



Tu te mords les lèvres en réprimant ton envie de me crier ton envie d'être fouettée, domptée, montée, asservie, mais assouvie. Dans ton animalité sauvage et bestiale tu m'offres à nouveau ta croupe, ma belle pouliche, quémandant d'autres flatteries plus abouties, d'autres formes de harnachements, d'autres attachements, comme lorsque je te monte à cru avec cette double ceinture que tu aimes tant, faisant de nous deux centaurines, à la fois cavalière et monture, jetées en pâture à nos désirs de cyprine, désirs flagrants, flagrants délires...



 A nouveau prise en flag, reçois mes coups de schlague. Je t'aime !



© Les Contes Oniriques, 2016
Droits réservés

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire