lundi 25 avril 2016

Rupture




"Serrer l'oreiller quand on voudrait le mordre...jeux de serrement de paumes sur un tout autre velours que celui de ton triangle de panne...désormais en panne des sens...indécence de tes serments de paumée, jeux dont je suis sortie sans la force des baïonnettes, n'est pas Rosalie qui veut, et tu manquais trop de piquant..

 Tu as gagné puisque tu m'as perdue.

 Mes bras se referment maintenant sur le vide mais ce n'est rien quand ils n'ont enlacé que du vent auparavant, au paravent de tes mensonges. Tu n'as gagné que ce que tu as perdu, et le vent tu l'as pris en pleine face puisque je suis partie...raison d'états d'âme, il faut te faire une raison : je suis une Fauchelevent."

© Les Contes Oniriques, 2016
Droits réservés

(la Rosalie était le surnom donné par les poilus de 14-18 à leur baïonnette)

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