lundi 25 avril 2016

Un soir à l'opéra



Quitte tes fourneaux et enfile ton fourreau, viens en lamé, envapée, me vamper, qu'on s'affiche à l'affiche...rien à fiche. Lamé du soir, espoirs...mais je te l'ôterai plus tard.




Une dernière danse sur la Butte....la nuit s'annonce étoilée sur Montmartre...et dans tes yeux.




Prendre un dernier verre, une dernière coupe...t'enlacer..."t'entailler" de mon bras et sentir ton flanc frissonner sous la caresse de la brise nocturne...ou la griffe de mes ongles.




Contempler les lumières de la ville...sous nos pieds, sous nos vies, palpite un coeur, celui de la nuit de Paris, à l'heure où les sens n'y sont plus interdits...palpitations nocturnes dûes au sens de l'interdit.




Prête à visiter mon antre ? Viens, entre...attention, les marches sont glissantes, mais ça tu le sais déjà...on descend aux catacombes, mais si tu ne veux pas, le cas t'incombe.




Au pied du mur, adossée au mur, Réaumur-Sébastopol, Lorelei Sébasto-Cha, Lorelei plantée dans les méandres du Rhin, dont je m'apprête à suivre la courbe des reins. Viens...


© Les contes oniriques, 2016
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